Conakry – Dans un contexte où les projets miniers s’intensifient en Guinée, certaines figures émergent par leur capacité à concilier développement économique et bien-être des populations locales. C’est le cas d’Ahmed, dont le parcours force le respect tant au sein de l’administration publique que dans le secteur minier, notamment à travers ses responsabilités à la SOGUIPAMI et au sein du projet AGB2A-GIC.
Un engagement constant au service de l’État
Issu de l’administration publique, Ahmed s’est illustré par sa capacité à gérer des dossiers sensibles avec rigueur et efficacité. Sa mission : rapprocher l’action publique des réalités locales. Grâce à sa connaissance du terrain, il a contribué à la mise en œuvre de projets éducatifs, sociaux et économiques en zones rurales, mettant l’humain au cœur des politiques publiques.
Une action structurante à la SOGUIPAMI
À la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI), Ahmed a joué un rôle déterminant dans la gestion des projets miniers à impact social. Il y a veillé au respect du Code minier, notamment en matière de compensation des communautés affectées. Sous sa coordination, des milliards de francs guinéens ont été redistribués équitablement aux populations locales dans un souci de justice sociale et de transparence.
Des responsabilités multiples et stratégiques à AGB2A-GIC
C’est toutefois à travers le projet AGB2A-GIC, porté par deux permis miniers (GPT et Accice), qu’Ahmed déploie l’étendue de ses compétences. Il y cumule plusieurs fonctions clés :
Responsable du développement communautaire, il a lancé, dès décembre 2020, une formation accélérée pour dix enseignants, intégralement pris en charge par le projet. Même après leur réintégration dans la fonction publique, une prime leur est versée pour les motiver à continuer leur travail auprès des enfants.
Coordinateur du programme éducatif, il assure l’équipement complet de cinq écoles de la zone : fournitures scolaires, matériels pédagogiques, et formation continue des enseignants sont pris en charge par le projet.
Superviseur des compensations minières, il gère les indemnisations liées à l’exploitation de 700 hectares, pour lesquelles plus de 75 milliards de francs guinéens ont déjà été distribués. Une nouvelle phase concernant 350 hectares et 1 008 personnes impactées, pour un montant estimé à 32 milliards de francs guinéens, était en préparation avant d’être momentanément suspendue en raison d’un incident administratif.
L’urgence de reprendre les compensations
Avec l’approche de la fête de la Tabaski, l’attente se fait pressante dans les communautés concernées. Mais Ahmed se veut rassurant : les autorités ont été saisies et une issue favorable est espérée très prochainement.
Un leadership ancré dans le social
Par sa vision humaine du développement, Ahmed illustre parfaitement qu’un projet minier peut devenir un levier de transformation positive. Son implication dans les secteurs de l’éducation, de la gouvernance et des droits communautaires témoigne de son engagement sincère pour une Guinée plus juste, plus équitable et plus prospère.