La question de l’infrastructure sportive à Boké est un véritable défi à relever. Une préfecture qui compte trois (3) clubs en première division et deux (2) en seconde division. Ce qui prouve à suffisance que c’est une ville sportive.
Chef lieu de la région, la préfecture de Boké mérite mieux que l’image qu’elle présente actuellement en matière d’installation sportive. Une situation qui préoccupe le président de la ligue régionale du football de Boké. Dans un entretien qu’il a accordé à notre rédaction ce mercredi 07 Août2024, Bassekou Amirou Dramé a exprimé son indignation face à cette situation.
« La préfecture de Boké de façon particulière est en manque d’infrastructure, parceque quand on parle d’infrastructure, ce n’est pas seulement que le terrain de football, il ya d’autres disciplines également. Et quant vous prenez la Guinée, nous avons plus de 36 fédérations sportives. Et c’est très aberrant qu’en 2024 encore, que nous puissions se lamenter à se dire qu’on a pas d’infrastructure pour permettre aux athlètes de se mouvoir. Et ce qui est un peu déshonorant pour l’image de notre pays, en tant qu’acteurs pratiquement nous nous sommes l’interface entre les services publics, les athlètes mais aussi les partenaires. Maintenant, le problème fondamentale qui se pose, c’est que c’est l’Etat qui a la responsabilité à 100% de faire face aux problèmes d’infrastructures sportives ».
Le premier responsable du football de la région Boké dit avoir entamé des démarches auprès des partenaires techniques pour remédier à cette situation. Il a également profité pour faire l’état de lieu des infrastructures sportives de sa compétence.
« Les tractations sont en cours aujourd’hui à tous les niveaux, que ça soit au niveau du district, de la ligue et de la fédération pour voir comment mettre en contribution l’apport des mécènes ou des bonnes volontés, des entreprises à aider la préfecture de Boké a avoir une infrastructures sportives multidisciplinaires dignes de nom. Qui dit multidisciplinaire, c’est là où toutes les disciplines sont pratiquées. Ce qu’on peut dire, à part Kamsar, un peu Sangarédi, la commune urbaine de Boké est laissée pour compte. Vous avez les autres collectivités, comme Fria on peu se réjouir un peu, Boffa est en manque criard, Gaoul et Koundara on emparle même pas. Et cela il faut interpeller les autorités à tous les niveaux » a laissé entendre Bassekou Amirou Dramé.
Mohamed Abdallah Gandéka